article publié le 2 février 2008 dans Photo Magazine (Roumanie)
« Le tapis s’étale sous nos pieds de marcheurs, à l’aller comme au retour. Il doit être regardé d’en haut, en plongée, si on veut apercevoir les lignes de son dessin. Le désert est un tapis spécial : il est fin, versatile, hallucinant, il est d’une beauté étrange, celle de sa déesse illusoire : Fata Morgana. Valentin UTA voit cette chimère comme étant une réalité « pneumatique », qui respire et expire des flammes torrides, mais aussi une immense tendresse. Les dunes si élégamment cambrées et leurs mystérieuses pénombres nous font penser à un épiderme dénudé et frémissant sous l’aile douce du vent… » (texte traduit du roumain)